Pour la deuxième année, des étudiants de l’UTBM ont participé aux « 48 heures pour faire vivre des idées ». Immersion en conditions réelles dans l’univers de l’innovation industrielle.
Chaque année, le challenge « 48 heures pour faire vivre des idées » se déroule aux quatre coins du territoire français, et même, désormais, un peu partout dans le monde. Les 21 et 22 novembre derniers, il a ainsi impliqué quelque 1 400 étudiants, en provenance de 76 établissements à travers 17 pays. Et parmi eux, ceux de l’UTBM qui ont participé pour la deuxième année consécutive, sous l’impulsion de quatre enseignants-chercheurs, Morad Mahdjoub et Jean-Bernard Bluntzer du département EDIM, de Denis Choulier du département IMSI et d’Oumaya Baala du département Génie informatique.
Véritable “défi collaboratif”, cet événement créé par l’Université de Lorraine a pour ambition d’inciter les étudiants à travailler ensemble pour faire émerger de nouveaux concepts créatifs. “Les sujets sont proposés par des industriels”, explique Morad Mahdjoub, “en espérant qu’un maximum d’idées surgissent de ces deux jours de réflexion intense. Les étudiants travaillent ainsi sur des problématiques très concrètes. Et les solutions qui sont proposées servent parfois de base à un développement qui aboutit à l’étude de faisabilité et au final, à une mise sur le marché”.
En conditions réelles
En participant aux “48 Heures pour faire vivre des idées”, les étudiants s’initient concrètement aux outils et aux méthodes de créativité de groupe, à la veille technologique, à l’analyse d’antériorité… Ils sont confrontés à des spécialistes de l’innovation, de la propriété industrielle, de l’expertise technologique et économique… Immergés en conditions réelles, ils répondent à la demande des entreprises dans un délai imposé de deux jours non stop. Et si les solutions qu’ils proposent sont retenues, ils ont la satisfaction de les voir intégrées aux programmes de développement des entreprises partenaires. De quoi singulièrement valoriser un curriculum-vitae…
Il est difficile d’évoquer concrètement les cas soumis à cet exercice, car les participants sont contraints à la confidentialité par les industriels. Toutefois, on peut indiquer que cette année, ils ont dû plancher sur un appareil de cuisson d’aliments, des chaussures pour enfants, des objets connectés, du machinisme agricole et des produits cosmétiques.Un champ d’investigations par conséquent très vaste, mettant à l’épreuve les connaissances et le sens de l’innovation d’étudiants issus des formations d’ingénieur et de master de l’UTBM.
Les épreuves, qui se sont déroulées sur le site de Montbéliard, ont réuni une soixantaine d’étudiants. “L’an dernier, ils n’étaient qu’une petite trentaine. On espère bien dépasser les cent lors de la prochaine édition”, confie Morad Mahdjoub. “L’intérêt, c’est non seulement de travailler sur des cas très concrets, mais également d’échanger et de collaborer avec toutes les autres universités et écoles participantes”, indique l’enseignant. L’an prochain, les “48 Heures pour faire vivre des idées” seront ouvertes aux universités suisses.
Crédits
Un article de : Serge LacroixCrédits photos : UTBM / DR