Plus d’aides pour les globe-trotters

Les aides à la mobilité explosent en cette rentrée à l’UTBM ! L’escarcelle des voyages ERASMUS notamment, qui se voit doublée par rapport à l’année dernière. De bonnes nouvelles pour les étudiants, qui ont l’obligation d’inscrire un séjour de trois mois à l’international à leur cursus d’études.

Ce sont pas moins de 650 étudiants qui, en 2019 à l’UTBM, auront effectué un stage ou un semestre d’études en dehors des frontières de l’Hexagone. Ils étaient 400 en 2016, et ont passé la barre des 500 en 2018. L’engouement pour les séjours à l’étranger y est peut-être pour quelque chose, mais c’est surtout l’obligation qui leur est aujourd’hui faite de passer 3 mois hors de nos frontières pour valider leur diplôme d’ingénieur qui est la principale raison de l’envolée des chiffres de la mobilité.

Ceux du budget suivent la même courbe en cette rentrée, avec un doublement des aides accordées par le dispositif ERASMUS pour les destinations européennes. Les bourses de la Région et de l’État, qui concernent les autres pays du monde ou des financements complémentaires pour les étudiants boursiers, devraient se maintenir voire légèrement augmenter. 

Concrètement, le budget global pour l’année à venir devrait frôler les 900 000 €, contre 450 000 € l’année dernière. En 2018/19, la manne pour les séjours ERASMUS s’élevait à 280 000 € après réajustement, à la hausse, de la somme initialement prévue ; pour 2019/20, un budget de 517 000 € est annoncé d’office.  La région Bourgogne – Franche-Comté est également très généreuse pour encourager les mobilités à l’étranger pour les stages et les semestres d’études ; sa dotation  pour 2018/19 a été du même ordre que celle d’Erasmus.

Un troisième dispositif est l’Aide à la Mobilité Internationale, bourse d’État pour les étudiants boursiers. « D’autres dispositifs encore interviennent dans l’aide à la mobilité, et l’UTBM elle-même, aidée de sa fondation, alloue également des financements. Mais ces trois dispositifs-là sont les plus importants en termes de budget », explique Heather Cooper, directrice des relations internationales, qui se réjouit d’une augmentation à la hauteur de la réputation de l’établissement :

l’UTBM se place en effet en tête des écoles d’ingénieurs françaises pour son ouverture à l’international (L’Etudiant, palmarès 2017).

Canada, Chine et Pologne, le tiercé gagnant

Avec 232 partenariats actifs à travers le monde, l’université de technologie comtoise offre un choix impressionnant de destinations ! Sachant que le semestre d’études dans une université étrangère est la formule la plus prisée par les étudiants, ce sont ces accords de coopération universitaire qui facilitent l’organisation du séjour. En 2016, 180 étudiants avaient suivi un semestre d’études et 210 étudiants étaient partis en stage à l’étranger ; en 2019, pas moins de 430 départs sont enregistrés pour rejoindre les bancs d’une école à l’étranger, et 260 pour un stage. « Si le choix du semestre d’études prend le pas sur celui du stage, c’est parce que cette solution peut être prévue bien en amont, souvent deux semestres ou plus avant le départ. »

Les destinations préférées des étudiants ?  Le Canada se place en pôle-position, pour le nombre de semestres d’études effectués dans le pays au drapeau à la feuille d’érable en 3 ans. Dans la direction opposée au départ de la Franche-Comté, la Chine est en deuxième place pour la même période, et en Europe, c’est la Pologne qui arrive en tête.

« Nous entretenons des relations privilégiées depuis quelques années avec la Pologne, pays où nous pouvons trouver des universités de technologie et des formations en ingénierie qui sont assez proches des nôtres. Les résultats des échanges sont particulièrement satisfaisants et s’étendent à d’autres activités : une de ces universités polonaises a participé à l’UTBM Innovation Crunch Time cette année », souligne Heather Cooper.

De nouveaux accords de mobilité ont été signés cette année, notamment avec la Bosnie, et des double-diplômes avec l’Allemagne et le Brésil, qui devraient enregistrer une augmentation notable des étudiants accueillis dans leurs écoles et universités à l’avenir. « Seulement 20 étudiants se sont rendus en Allemagne entre 2016 et 2018, car suivre les cours en allemand est un frein pour beaucoup. » En comparaison, l’Argentine, plus facile d’accès avec l’espagnol pour langue maternelle, en a reçu 56 dans le même laps de temps. L’Argentine est la troisième destination la plus prisée dans le monde. Tous pays confondus, la moitié des étudiants partent pour l’Europe quand l’autre moitié investit le reste du monde, et la mobilité concerne pour l’essentiel une quarantaine de pays.

Crédits

Un article de : Catherine Tondu
Crédits photos : UTBM / DR

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