Visites au royaume du design

A la création des Universités de technologie en France, il y a 40 ans, Guy Denielou s’était inspiré du concept universitaire américain d’inter-semestre : un temps de pause qui coupe l’année en deux semestres. Cette période devait permettre aux étudiants d’acquérir des compétences complémentaires à leur formation d’ingénieur. Il pensait aux arts aux sciences, au sport ou aux techniques d’expression. 40 ans après l’inter-semestre perdure à l’UTBM et dans les UT en France. Pendant que des étudiants et des personnels apprennent à chanter en anglais, partent une semaine au ski, d’autres s’initient à l’art contemporain et à l’architecture. C’est au cours d’un voyage à Bâle que nous avons suivi un groupe au regard différent sur le monde !

1er super arrêt, le VITRA Design Museum, Weil am Rhein (DE)

Imaginez l’une des plus grandes enseigne de design mobilier européen haut de gamme qui se lance en 1989 dans la création d’un campus comme d’une vitrine géante, c’est ce que la marque Vitra® propose à Weil am Rhein. Au programme de la visite, tour du campus, de la caserne des pompier de Zaha Hadid, de la spectaculaire VitraHaus de Herzog & de Meuron et d’une remarquable exposition sur le Pop Art. Petit bonus pour le groupe le déjeuner dans la cantine de l’usine avec les employés de Vitra

2ème arrêt, Le plastique c’est fantastique : visite du Musée Jean Tinguely à Bale (CH)

Si vous vous souvenez des 3 Frères (le film des inconnus), il y a une scène qui vous fera penser à la première impression que vous avez quand vous entrez dans le musée Tinguely, celle de voir des œuvres de Koendelietzsche. Plus sérieusement, Jean Tinguely dégage l’essence même d’un métier méconnu : plasticien. Et bien, après dix minutes de visite, on a l’impression de découvrir le travail d’un artiste ingénieur de talent ! Ses œuvres sont grandes, sensibles, fortes et fragiles. Ce sont des automatismes réalisés avec des matériaux de recyclage que le visiteur peut déclencher au pied et voir s’animer. Un musée qui vaut le détour et à sans doutes sensibilisé bon nombre d’étudiants sur le rapport entre l’art et la technique.

Merci à François Jouffroy