L’UTBM développe ses partenariats à travers le monde. De nouveaux accords sont en train de voir le jour avec la Chine, la Suisse, les Etats-Unis, le Brésil, des pays européens, le Togo et le Liban, entre autres. Objectif : 100 % de mobilité sortante pour les étudiants et améliorer l’attractivité internationale et la mobilité entrante.
Depuis plusieurs années, l’UTBM s’attache à développer la mobilité, « Notre but est de trouver des places pour les étudiants en mobilité pour un semestre d’étude ou un stage et de recruter des étudiants internationaux pour venir à l’UTBM », résume le directeur Jaafar Gaber, depuis 2014. A l’heure actuelle, 82% des parcours en 5 ans et 63% des parcours en trois ans partent à l’étranger. L’équipe se fixe 100% de mobilité comme objectif à brève échéance.
Pour ce faire, l’université est sans cesse à la recherche de nouveaux partenariats. A l’heure actuelle, elle a signé plus de 225 accords et avenants avec 195 partenaires venant de 45 pays des cinq continents. Les derniers gros chantiers concernent l’Asie avec, d’abord en 2006, la création de l’UTSEUS (Université de technologie sino-européenne de l’université de Shanghai), née de la coopération entre l’Université de Shanghai, l’UTBM et les universités de technologie de Compiègne et Troyes. Un nouveau programme conjoint de bachelor devrait être mis en place à la rentrée 2017 avec l’HUAT (Hubei University of Automotive Technology) qui collabore notamment avec PSA et Dongfeng. « Comme pour UTSEUS, les enseignements seront délocalisés sur place », souligne Jaafar Gaber. L’UTBM renforce aussi ses liens avec l’Afrique à travers la création prochaine d’un master délocalisée à l’IAI (Institut africain d’informatique), à Lomé au Togo. Des conventions ont été également signés avec l’Université libano-française de technologie et de sciences appliquées (ULF) à Tripoli et l’université Antonine à Beirut.
Et les étudiants entrants ?
Entre 2011 et 2015, l’UTBM a accueilli 546 étudiants internationaux de 50 nationalités différentes, en majorité des Chinois, Brésiliens, Argentins et Coréens du Sud. « Il est intéressant de noter que ce ne sont pas des francophones ce qui montre que l’UTBM est vraiment très attractive à l’international, dans le contexte actuel de la compétition internationale entre les établissements d’enseignement supérieur du globe », analyse Jaafar Gaber. Le fait le personnel enseignant soit cosmopolite apporte un vrai plus et facilite les échanges avec les étudiants et les établissements partenaires.
Top 10 des destinations préférées des étudiants?
- En semestre d’études : Canada, Corée du Sud, Chine et Taïwan, Suède, Allemagne, Royaume-Uni, Argentine, Pologne, Danemark, Espagne.
- En stage long : Espagne, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Australie, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, Allemagne, Chine.
Développer les doubles diplômes
Récemment, l’UTBM a signé des accords de doubles diplômes avec Georgia Tech à Atlanta aux Etats-Unis, avec l’Universidade Federal Do ABC (UFABC) au Brésil, ou encore avec l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Partout, l’objectif est de développer les doubles diplômes. « Les étudiants ne veulent pas que partir. Ils veulent aussi avoir le diplôme sur place », constate le directeur des relations internationales. Le nombre de doubles diplômes a bien progressé. L’UTBM en compte 43 avec le Canada, le Royaume-Uni, le Brésil, l’Argentine mais aussi la Chine ou la Colombie…
Faut-il encore le rappeler, l’expérience à l’étranger est un vrai plus pour le CV et un précieux sésame pour l’emploi. En 2014, 22 % des diplômés ont commencé leur carrière à l’étranger : en Suisse, en Chine, en Allemagne, en Russie, aux Etats-Unis, au Canada…. Parmi eux, 27,5 % travaillaient dans des filiales françaises. Preuve que les diplômes de l’UTBM sont reconnus en France… et à l’étranger.
Crédits
Un article de : Eléonore TournierCrédits photos : UTBM /DR