28 novembre 2013, centre des congrès ATRIA à Belfort
L’Académie des technologies et l’Université de Technologie Belfort-Montbéliard organisent le 28 novembre prochain au centre des congrès ATRIA à Belfort une journée de conférences dédiées à la transition énergétique, plus précisément à sa phase préliminaire qui s’avère être une étape indispensable et fondamentale pour un développement raisonné de solutions.
En effet, cette transition ne pourra être que longue et délicate et les orientations retenues concernant les meilleurs choix des mix énergétiques devront simultanément répondre à trois conditions : 1) tenir les engagements pris au niveau européen sur la minimisation des émissions de CO2 (Facteur 4[1]), 2) réduire la facture énergétique globale (qui s’est élevée en France à 91 milliards d’euros en 2012, soit en moyenne 1400 euros par habitant) et 3) être source de croissance
Atteindre ces objectifs demandera du temps, ne serait-ce pour l’étude de solutions viables et robustes, la fabrication et la mise en service d’équipements nouveaux et les accompagnements financiers, sociétaux et fiscaux qu’il faudra développer et mettre en œuvre.
Une analyse de la situation actuelle prévalant en France indique très clairement qu’il y a toutefois au préalable de nombreuses actions à mener le plus rapidement possible pour 1) améliorer la sobriété et l’efficacité énergétiques dans tous les domaines de la vie quotidienne (transports, tertiaire, habitat, industrie) et 2) optimiser la consommation des énergies finales (en particulier en évitant les pointes horaires de consommation électrique). En d’autres termes, il faut consommer mieux afin de consommer moins. Des solutions possibles sont connues, nombreuses, mais actuellement onéreuses et encore en phase de maturation.
Les conférenciers invités à ce colloque exposeront les pistes envisageables de solutions d’amélioration de l’efficacité dans les principaux domaines, là où aujourd’hui le potentiel d’économie semble le plus important : 1) le bâtiment (habitat ou industrie), 2) le transport de l’électricité et de la chaleur, 3) la récupération de la chaleur (dans les eaux usées par exemple, la géothermie, 4) le transport automobile, etc.
Plus d’infos :
[1] Facteur 4 désigne l’objectif de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d’un pays ou d’un continent donné, à l’échelle de temps de 40 ans (2050). En France, Facteur 4 désigne l’engagement pris en 2003 devant la communauté internationale par le chef de l’État et le Premier ministre de « diviser par un facteur 4 les émissions nationales de gaz à effet de serre du niveau de 1990 d’ici 2050 ». Cet objectif a été validé par le Grenelle de l’environnement en 2007.
Sources: Irtes Infos n°8